Déjections canines : nouvel arrêté municipal
La Ville a constaté une recrudescence des déjections canines sur les trottoirs, les chemins ou parcs. Un nouvel arrêté municipal oblige les propriétaires de chien à avoir, sur eux, lors de leurs promenades, un sac pour ramasser les crottes de leurs animaux.
Se retrouver à slalomer entre deux « crottes de chiens » sur le trottoir, on l’a tous vécu au moins
une fois. Et même si avec le pied gauche, paraît-il, ça porte bonheur, avoir les chaussures souillées par des déjections canines, rien de plus énervant. Sans compter les nuisances visuelles et olfactives.
Des bornes de propreté pour des trottoirs propres
La Ville met à disposition des propriétaires de chiens des distributeurs de sacs gratuits. Un geste simple qui permet à tous de marcher en toute tranquillité, regardant le paysage plutôt que le bout de ses pieds. Encore faut-il que les distributeurs, malgré un ravitaillement régulier, ne soient pas dévalisés systématiquement.
Ramasser les déjections de son chien : une obligation
Tout propriétaire de chien surpris laissant la déjection de son animal sur l’espace public peut être sanctionné. Le montant du procès-verbal est de 135 €, auquel s’ajoute la somme de 70 € pour l’enlèvement du déchet par le service de propreté urbaine. La note peut donc s’élever à 205 € !
Pour cela, les agents de la police municipale, seuls habilités à verbaliser, doivent prendre les coupables sur le fait, ce qui est assez complexe.
Alors, pour aller plus loin et stopper les incivilités, un nouvel arrêté oblige les propriétaires des chiens à avoir 1 sac à crottes sur eux. Une amende pouvant aller jusqu’à 35 € sera appliquée dans le cas contraire.
Les verbalisations commenceront dans deux mois ; il s’agit dans un premier temps d’expliquer la démarche de manière pédagogique. Une campagne de communication est en cours pour sensibiliser les habitants aux nouvelles règles en vigueur.
Si à Gaillac la majorité des propriétaires d’animaux font déjà preuve de civisme, il est essentiel que tout le monde s’y mette : c’est le cadre de vie tant apprécié de tous qui sera préservé, tout comme l’hygiène publique.