43 kilomètres de routes départementales vont repasser à 90 km/h dans le Tarn
C’est l’heure de faire une nouvelle fois machine arrière pour le Conseil départemental du Tarn.
Après le passage d’une limitation de vitesse de 80 km/h à 90 km/h de 177 km de routes départementales en 2021, puis 188 km en 2022, il est temps de se pencher sur la question de la RD964.
Après 9 axes routiers relevés à 90 km/h ces dernières années, la RD964 repasse à son tour à 90 km/h, soit environ 43 kilomètres sur cette portion de route.
Depuis 2020, ce sont ainsi 400 km qui ont rebasculé à 90 km/h, soit 10% du réseau routier départemental, en concertation avec les élus locaux et les services de l’Etat.
« Toutes les conditions sont réunies »
Ce nouveau rehaussement de la vitesse autorisée porte ainsi à 382 kilomètres relevés à 90 km/h depuis 2020 dans le département.
" Toutes les conditions sont réunies pour repasser cet axe routier vers le Tarn-et-Garonne à 90 km/h. Nous adaptons notre réseau aux besoins et usages des Tarnais, ici un gain de temps tout en sécurité entre Graulhet et le Tarn-et-Garonne."
Christophe RAMOND - Président du Conseil Départemental
De nouveaux investissements
Dans les prochaines années, de nouveaux investissements seront faits pour améliorer le réseau routier départemental.
« D’ici 2030, le Département va investir près de 310 millions d’euros sur ses routes. En témoignent les 13 chantiers routiers programmés cet été, pour améliorer et sécuriser les déplacements sur nos routes », précise Christophe RAMOND.
De nombreux rétropédalages
Depuis la loi d’orientation des mobilités, il est possible pour les différents conseils départementaux de France de relever la vitesse maximale de 10 km/h sur les routes qu’ils gèrent, hors agglomération.
Cela fait suite aux mesures gouvernementales prises le 1er juillet 2018. A l’époque, il avait été décidé d’abaisser la vitesse à 80 km/h sur les routes départementales.
L’abaissement de la vitesse sur les routes secondaires était « une mesure de rupture », affirmait le gouvernement d’Édouard Philippe.
« La sécurité routière, c’est l’affaire de tous. C’est dans ce sens que le Département soutient financièrement les associations impliquées dans la prévention routière, sensibilise les collégiens à l’utilisation d’un scooter et aux dangers de la route ou encore multiplie les aires de covoiturage pour réduire le nombre de véhicules sur les routes. »
Daniel VIALELLE - Vice-président en charge des Mobilités
Aujourd’hui, de nombreux départements font le choix de revenir en arrière.
