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"Navette", "poumpet", "mesturet"… Sélection des meilleurs biscuits tarnais !

Publié le 29/04/2025
À l’image du croquant de Cordes et de la navette des Cathares, les douceurs tarnaises révèlent un pan savoureux de l’histoire occitane. Voici cinq pépites de notre patrimoine sucré.

C'est le moment de s’accorder quelques douceurs. Par chance, dans le Tarn, les spécialités sucrées ne manquent pas. En voici cinq. Passons à table !

"Vas-y Jeannot"

"Vas-y Jeannot". C’est le nom de ce biscuit du pauvre à base de farine, sel et eau. La paternité en reviendrait à un pâtissier romain qui a eu l’idée d’ébouillanter la pâte avant de la cuire pour la rendre plus légère.

 

Caribous un pâtissier le fait connaître à Albi, avant que Jean, un artisan y rajoute son grain d’anis. Mais pas que. Sucre, œufs et levure agrémentent son goût. De nos jours, de forme triangulaire, le Jeannot est proposé en trois variantes : dur, très dur et extrêmement dur. Attention donc aux porteurs de prothèses dentaires. Du côté de Carmaux, il porte de nom d’échaudé puisqu’il est cuit dans de l’eau bouillante.

 

La navette

La navette tarnaise tire son nom de sa forme en losange. Son aspect de "quenouille de tisserand" n’est pas le fruit du hasard, mais une référence au catharisme, jadis très répandu dans notre département. Pour les Cathares, qui furent nombreux à travailler dans le tissage, offrir une navette était un signe de reconnaissance.

Le biscuit sablé est décoré d’amandes entières, saupoudré de sucre et parfois décoré au couteau de motifs géométriques. Certaines navettes sont parfumées au cédrat confit. Du petit déjeuner servi avec un café ou au goûter où elle peut être trempée dans un petit verre de Gaillac doux, la navette se mange sans faim et à toute heure.

Le poumpet

Soual et Sémalens en revendiquent la paternité. Le poumpet trouverait ses origines dans des contrées bien plus éloignées. Il aurait été importé lors de l’invasion de l’Europe par les Sarrasins au début du Moyen-Âge, à partir de 720.

Le poumpet, un pur délice bien tarnais.

Très sucré, avec un arôme d’agrume prononcé, pendant plusieurs siècles, il est élaboré avec du saindoux ou de la graisse d’oie, ingrédients qui furent judicieusement remplacés par du beurre. Œufs, farine, sucre, miel et zeste de citron, ce gâteau de fête, poumpet en occitan, est connu aussi sous le nom de feuillât. Une confrérie perpétue sa tradition.

Le croquant de Cordes

Il est presque aussi célèbre que la cité médiévale. Au XVIIe siècle, les amandiers étaient nombreux dans la région et l’on ne savait que faire des quantités souvent colossales d’amandes récoltées.

Le croquant de Cordes, presque aussi célèbre que la cité médiévale.

La légende raconte qu’une aubergiste du vieux Cordes trouvé le moyen d’écouler le surplus d’amandes. Avec sa texture craquante et croustillante, il est baptisé Croquants de Cordes. Remis au goût du jour par le pâtissier Yves Thuriès dans les années 70, ce biscuit addictif figure en bonne place au patrimoine de l’art culinaire tarnais.

Le mesturet

Que diriez-vous pour terminer d’un bon gâteau à la citrouille ? Depuis la nuit des temps, pendant l’hiver, dans le Graulhetois, on prépare ce dessert, quand les fruits commençaient à manquer.

Le mesturet ou la citrouille en dessert.

Ce petit pain de maïs échaudé dans l’eau bouillante, puis cuit au four dans une feuille de chou a été revisité par de nombreux chefs. Mais beaucoup de Tarnais restent fidèles à la recette originelle. En langue d’Oc mesturet signifie mauvais garçon. Peut-être le côté 'canaille' de cette recette.

Source : La dépêche

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