Les nouveaux Gaillacois sont heureux de vivre dans leur ville
Ils confirment leur choix. Dimension de la ville, proximité de Toulouse, qualité et diversité des services sont les arguments qui reviennent. Mais il y a un couac… L’état des rues.
La réception des nouveaux Gaillacois a ses usages : la balade patrimoniale de la salle des mariages jusqu’au parc Foucaud guidée par Alain Soriano, la présentation des élus et des responsables administratifs et techniques, l’accueil sous les barnums devant le château, la déclaration d’amour vibrante de la maire à la ville au nom des néos, la présentation des élus et des responsables techniques ou administratifs, l’inventaire des services, des animations, des équipements sportifs et culturels, des festivals, des labels, dont celui de "ville prudente" pour la mise en place de la zone à 30 km/h…
Le jour est propice à quelques annonces : l’extension de la zone 30 km/h à toute l’agglomération, sauf les périphériques, la mise en place de nouvelles caméras de vidéo protection ("on ne prend pas à la légère la sécurité sans laquelle il n’y a pas d vivre ensemble. D’ailleurs, on a armé nos agents de police municipaux"), l’engagement de ne pas augmenter les impôts ("on l’a tenu"), l’arrivée d’un scanner, etc.
Et les néos ? Ils ont l’air de confirmer leur choix, à l’image de Christian Goin, arrivé de Bordeaux il y a neuf mois. "On se sent bien. La ville est bien située, le cinéma est sympa, avec des tarifs attractifs, les marchés du vendredi ont de très bons produits".
Un gros bémol : les rues
Pas la plus petite réserve ? Si, il était inquiet devant la suppression de stationnements place d’Hautpoul. Wong est là depuis deux ans. Elle apprécie cette ville "pas trop grande où l’on trouve de tout et où il y a encore des choses à découvrir. On n’est pas obligé d’aller à Toulouse ou même à Albi, sinon pour le plaisir".
En poussant la conversation, c’est l’état des rues qui met un bémol à l’enthousiasme, même si Christian avoue qu’il a "connu pire". Une dame concède qu’elle fait des détours pour "éviter certaines rues". "La voirie, ça pêche vraiment" ajoute son voisin de chaise. Tous sont repartis avec le sac contenant un guide du nouveau Gaillacois, un guide de l’été, un disque de stationnement, une bouteille de vin, un bracelet réfléchissant pour les cyclistes et un livre "Gaillac raconté par ses habitants" offerts par Catherine Laugé qui l’a écrit. Avant le baisser de rideau, tous sont passés par la cave consensuelle "apéro-buffet" préparé par les services de la ville.
Source : La dépêche